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    « Dans le marais, personne ne vous entend crier. »
    Bienvenue au Royaume de Gwann ! Avec son monstre ravisseur de princesse, ses momies tueuses, sa fée sans baguette, son festival folk et des bains de boue à volonté, vous vous sentirez vite à l’aise.
    Ici, rien n’est comme il paraît être. On y trouve la gloire comme la mort, les ennuis comme l’amour.

     

    Description: Les chroniques de Wôrjan _ M.B. Intem

     

      Je tenais à remercier les éditions Le P'tit Golem et le forum A&M pour m'avoir fait découvrir La Fée de la Mousse de P.H. Besancenet lors d'un partenariat.

    J'avais déjà entendu parler de cet auteur avec Le Magicien et le Golem qui avait fait pas mal de bruit sur la blogosphère. Je ne l’ai jamais lu, mais je compte me rattraper. Je suis très contente d’avoir découvert cet auteur. 

    La Fée de la Mousse est un conte moderne dans lequel on retrouve un prince (pas trop) charmant, une princesse dans une tour, une fée et une même une vilaine sorcière ! Tous les éléments sont présents pour avoir un conte digne de ce nom mais certains d’entre eux modernisent le conte et le rendent très léger à lire. L'humour de l'auteur et la caricature des personnages permettent au lecteur de passer un agréable moment et de s’évader pour une durée qui m’a paru trop courte. 

    Le début du conte est classique, mais le récit dérive vite en raison du caractère du Prince. En effet, ce Prince est très méticuleux mais pas très vaillant. De ce fait, le moindre imprévu lui fera perdre ses moyens et c’est ainsi que le récit devient innovant. Au cours de son périple, ce personnage fait la rencontre de plusieurs autres dont la fée de la mousse : Odla. Leurs deux mondes et leurs idéologies diffèrent mais comme l'on peut s'y attendre, ces personnages vont se rapprocher et apprendre à se connaître et à s’apprécier. Cette fée est selon moi parfaite, elle a un sacré tempérament mais reste toujours disponible pour les habitants de son marais. Tout le monde tient à elle et souhaite la protéger (tout le monde sauf les méchants bien entendu), et il en va de même pour le lecteur.

    L'aventure de nos personnages est semée d'embuches qu'ils écartent avec plus ou moins de succès. Le lecteur va de surprise en surprise, en effet, l’auteur n’est pas tendre avec ses personnages ! Il y a du suspens et, bien que l’on devine la fin, la dernière page surprend une dernière fois le lecteur. Cette fin m’a laissé un sourire sur le visage, un bon moment après avoir terminé la lecture. 

    Enfin, l’écriture de l’auteur est vraiment agréable. Dans la littérature actuelle, le langage soutenu se fait plus rare. Cependant, il est employé dans ce roman. Cela ne nuit pas à la compréhension de la trame de l'histoire et ne gâche en rien la lecture, bien au contraire. En effet, j'ai pris plaisir à découvrir et à redécouvrir des mots que je n'ai pas l'habitude d'employer. A contrario, la narration est très légère ce qui permet de terminer le conte en une après-midi. 

    Je suis très heureuse d’avoir pu participer à ce partenariat et n’hésiterai pas à parler de cet auteur et des éditions Le P'tit Golem autour de moi.

     

     


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    Des hommes ne savent pas aimer. Ils ne savent pas s’aimer. Manigances, un disco-bar du Village gai de Montréal mais aussi une histoire d’amour et de meurtre où le sexe explicite, parfois sordide, conduit le lecteur haletant de page en page dans un suspens où l’issue n’est jamais certaine.

    Dans Manigances, l’amour et la haine, la passion et la vengeance, le plaisir et la douleur se côtoient indistinctement. L’histoire se déroule en pleine sous-culture gaie, au début des années 80, années d’innocence, de découverte, de témérité mais aussi années de danger, de malaise et de mal-être.

    Ce roman de Denis-Martin Chabot constitue le premier tome d’une saga qui se déroule entre Montréal et Québec, en passant par le Royaume-uni.

     

    Description: Les chroniques de Wôrjan _ M.B. Intem

     

      

    Tout d'abord, je tiens à remercier le forum A&M et Fondation Culture LGBT pour ce partenariat.

    Manigances, de Denis-Martin Chabot, est le premier tome d'une saga qui se déroule principalement au Québec. C'est un roman gai qui se concentre sur l'homosexualité masculine des années 60 à 80. On peut y voir évoluer plusieurs personnages qui ont eu des histoires d'amour ou des aventures entre eux. Toutes ces relations s'imbriquent et se confondent ; on oscille entre l’amour, la passion et la haine, émotions encore accrues par la condition des homosexuels durant cette époque. Les scènes de sexe sont détaillées et parfois crues ; ce roman ne convient donc pas à tous les publics.

    Je vais être honnête : j'avais peur de lire un roman érotico-gai, m'attendant à quelque chose de barbant ou qui ne me toucherait pas. J'avais tort et tant mieux ! En effet, ce roman a été une agréable lecture dont je retiens deux aspects.
    Premièrement, on peut suivre et découvrir l'évolution de l'homosexualité au Québec durant une époque où l'on commençait tout juste à aborder le sujet. La différence entre ville et campagne, la ville d'Amsterdam déjà unique, comment un jeune de la campagne découvre son attirance pour les hommes, la question du SIDA quasi inexistante, le manque de tolérance et d'objectivité parmi les forces de l'ordre ; toutes ces problématiques sont abordées d'une manière légère et nous n'y faisons pas forcement attention.
    C'est là qu'arrive mon second point. La lecture est agréable, les relations compliquées, mais saisissantes. Les émotions ressenties sont nombreuses et régulières et on peut très facilement passer au-dessus de la question de l'homosexualité.
    Il faut quand même ajouter que les scènes de sexe sont très bien décrites et toutes un peu bestiales, mais ça ne m'a pas gênée puisque cela collait bien au récit et que le trop de sentimentalisme peut parfois être écœurant.

    Concernant l'écriture de Denis-Martin Chabot, elle est vive, imagée et j'ai trouvé que le rythme de la lecture s'accélérait au fil des pages. Ce rythme et tous les petits détails apportent à la lecture une fluidité qui nous amène à terminer ce livre sans même nous en apercevoir. Les expressions québécoises sont nombreuses, mais les annotations en bas de pages permettent au lecteur de saisir ce qu'il ne comprend pas.
    Mais — eh oui il faut toujours un mais — j'ai trouvé que l'alternance, tout au long de la lecture, entre des scènes se déroulant dans la jeunesse d'un personnage en 1970 et celles de 1984 pouvait parfois perdre le lecteur. J'ai du plusieurs fois remonter mes yeux sur le titre de la section afin de bien me situer dans le récit. Cela vient peut-être du fait que j'ai lu le livre en format numérique et que je n'en ai pas l'habitude. Néanmoins, cette alternance, une fois saisie, apporte beaucoup de sens et de rythme à la lecture qui serait, d'après moi, trop lourde si toutes les scènes étaient décrites une à une et chronologiquement. Le suspense est aussi bien présent grâce à ce procédé.

    Finalement, cette lecture a été une agréable découverte. C'est un roman à ne pas confier à tout le monde en raison des scènes sexuelles explicites, mais qui pourrait plaire à plus de lecteurs que je ne le pensais au premier abord. Je tenais donc une nouvelle fois à remercier le forum A&M et Fondation Culture LGBT de m'avoir fait découvrir ce roman et de m'avoir invitée à reconsidérer mes préjugés.

     


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    Petite-Grive est une jeune femme dont la grande beauté inspire la vénération. Elle échappe à la sorcière qui l’a tenue prisonnière toute son enfance et sillonne le lac aux îles enchantées sur un bateau magique qui se nourrit de son sang. Sur chaque île, elle découvre divers aspects de l’existence et se trouve bientôt embarquée dans une quête où demoiselles et chevaliers, magiciens et sorcières se côtoient. Aidée par une fée protectrice, elle trouvera finalement l’amour, l’amitié et sa place dans le monde, au terme de ce touchant récit d’apprentissage et d’épanouissement féminin.

     

    Description: Les chroniques de Wôrjan _ M.B. Intem

     

     Tout d’abord, je tenais à remercier les éditions Aux forges de Vulcain pour cette traduction inédite permettant aux francophones de découvrir l’œuvre de William Morris. 

    Ce livre est assez difficile à critiquer car mon avis est très mitigé, il y a de très bon points, mais d'autres m'ont déçus.  A mes yeux, ce roman est un long conte. En effet, la présence de sorcières, de magie, de fées ou encore de chevaliers nous immerge dans un monde fantastique et un brin enfantin. Mais ce conte, de plus de 400 pages tout de même, peut aussi être décomposé en plusieurs petits contes. Petite-grive, la jeune héroïne, va vivre de nombreuses aventures et chacune d’entre elles se décomposent sous la forme : introduction, élément perturbateur, péripéties, tout est bien qui finit bien. Cette construction n’est pas désagréable, au contraire, mais elle induit de nombreuses répétitions qui, à mon sens, alourdissent la lecture.

    Le premier personnage que rencontre Petite grive, mise à part la sorcière chez qui elle est détenue, est une fée qui lui ressemble beaucoup. Nommée Habonde, elle va la guider et lui apprendre beaucoup de choses telles que la broderie ou la sagesse. On retrouvera ce personnage dans les dernières parties du récit où elle aura un rôle très décisif. Je l'ai beaucoup aimé, elle peut représenter Marraine la bonne Fée, ou encore Dame Nature. 

     Lorsqu’elle partira vivre son aventure, elle rencontrera de nombreuses personnes. Petite-grive est belle, gentille, intelligente. Tant de qualités qui lui permettront de toujours s’en sortir et de bien s’entourer. On en arrive à lui souhaiter un peu de malheur et de catastrophes car sa vie tourne trop bien, c’est trop rose malgré ses quelques mésaventures. Heureusement, le lecteur impatient (ou jaloux peut-être ?) sera récompensé à la fin du roman car la vie de Petite Grive va prendre un tout autre rythme ! Les actions s’enchaînent, tout va vite et tous les éléments qui ont pu paraître longs précédemment montrent leur véritable utilité. Mon avis sur l’histoire a vraiment changé avec les deux derniers chapitres, qui sont au nombre de sept. 

    Ensuite, il faut dire que l’écriture de William Morris, qui est un écrivain du XIXème siècle, est très belle. Une telle écriture est nécessaire à un conte, ça l’embellit, le rend fluide… et on reconnaît bien là l’âme d’un poète. Malgré ce langage, la lecture est à la portée de tous et elle conviendra aux petites filles, mais aussi aux plus grandes qui prendront plaisir à découvrir l’épanouissement d’une jeune rose.

    J’ai été très heureuse de participer à ce partenariat avec les éditions Aux forges de Vulcain et le forum Le sanctuaire de la lecture.

     


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  •  Cette série se compose de 11 tomes mas un seul est sortit en France pour le moment.

     

     

     

    Derrière le visage de Yukina Himuro, que les autres surnomment "la glaciale", se trouve "Yupina", une célèbre auteure de romans pour téléphone portable. Mais faute d'expérience amoureuse, elle n'arrive pas à écrire sur les sentiments amoureux, alors que c'est ce que les lecteurs attendent d'elle. Mais Yukina découvre les sombres petits secrets de Shigure, le garçon le plus populaire de l'école... Une série de missions mêlant amour et soumission s'engage alors....

     

    Description: Les chroniques de Wôrjan _ M.B. Intem

     

    Un monde tout en guimauve, tout rose, tout mignon ! Voilà ce que nous offre Ema Toyama dans ce shojo.
    L'intrigue est géniale, Yukina est une auteur de nouvelle pour téléphone portable à la recherche d’expérience amoureuse pour améliorer son roman en cours. Elle trouve une cible potentielle et voilà que le beau jeune délégué de son école et elle se lance dans un combat acharné, entre chantage et coups en douce, le lecteur rigole bien.
    C'est tout doux comme histoire, le premier tome se lit en moins d'une heure et on sourit. Certains pourront dire que c'est carrément niais, je ne vais pas les démentir, c'est une histoire d'amour à la sauce nippone. 
    La rapidité de lecture de ce manga permet aussi de faire un break, pas besoin de réfléchir, pas de prise de tête, tout est beau et on se rappel nos souvenirs de collégiennes. 
    Notre héroïne oscille entre deux états, celui de la "glaciale" et celui de la jeune fille qui à l'air de tomber dans son propre piège. On apprend aussi à découvrir ses complexes, son histoire...
    Je suis curieuse de découvrir la suite car j'aime beaucoup les crasses que ce font nos deux héros. Je me répète mais ce que je retiens de Love Mi (abréviation conseillée par l'auteur) c'est que c'est mignon !

     

     

     


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    On raconte souvent des aventures qui forgent les héros. Pour Enjan, c'est différent : il n'a pas le choix, il est déjà le héros, la Lumière tant attendue qui doit sauver Nadane ! A l’âge de dix-sept ans, il monte sur le trône et représente le dernier espoir de la population de Codée pour retrouver une vie paisible. Car depuis les Grandes Guerres, les relations entre les peuples sont fragiles, les tensions politiques palpables, des bandits infestent les terres et les conflits internes minent les gouvernements... Comment se comportera-t-il face à la tâche qui l'attend ? Saura-t-il survivre à son devoir ? Au cœur des intrigues, en qui placer sa confiance ? Face à cette situation délicate, Enjan compte sur l’appui de ses amis et de conseillers peu ordinaires afin de régler les choses à sa manière, par des méthodes qui surprendront autant ses ennemis que ses alliés. Le Roi est le premier tome des aventures d’Enjan, au fur et à mesure desquelles il découvre que la vie d’un souverain n’est pas de tout repos et que la tâche qui l’attend est plus dangereuse que prévue.

     

     

    Description: Les chroniques de Wôrjan _ M.B. Intem

     

     Si vous aimez l’héroïc-fantasy alors « L’empereur : Le roi », de Liane Silwen est fait pour vous !


    Au début du roman, le cadre est expliqué. On en apprend un peu sur le royaume de Codée, où se dérouleront les aventures de nos personnages, mais aussi sur la création de ce monde et ses particularités. Par exemple, la notion du temps n'est pas la même, les semaines durent dix jours par exemple.
    Cet aspect, pourtant amusant, est un peu décevant. En effet, on ne comprend pas bien l'intérêt de prendre autant de temps pour cadrer des choses qui ne sont, à mes yeux, pas si importantes pour comprendre le récit.
    J'espère cependant que l'histoire de la création de ce monde sera réinvesti dans le prochain tome.

    Le récit raconte l'histoire d'Enjan, un jeune roi, en qui tout un peuple a placé ses espoirs. Il faut dire que son royaume ne se porte pas très bien et que ses prédécesseurs n'ont rien fait pour arranger la situation... L'histoire débute à l'époque de sa naissance. C'est avec plaisir qu'on observe sa croissance et l'apparition de certains de ses traits de caractère.
    Au fil des années, il va se faire de très bons amis, mais aussi quelques ennemis. Ces relations fondent le récit. Enjan est très attachant mais ça ne le serait pas tant sans ses sentiments pour son entourage.
    Finalement, il nous donne l'impression d'être un bon souverain qui accomplira de nombreuses tâches, même si celles-ci impliqueront de nouveaux ennemis. 
    Les autres personnages quant à eux sont tous très bien décrits, chacun a sa place dans cette histoire et les rôles sont très bien définis. J'ai beaucoup apprécié la présence d'elfes, mais aussi d'autres races qui ne sont pas toujours habituelles dans ce type de roman. 
    La notion de magie y est aussi abordée avec originalité avec un côté très poétique et très imagé. 

    Mise à part la partie descriptive du départ qui, pour les raisons évoquées plus haut, m'a paru trop tirer en longueur, l'écriture est fluide et dynamique. Les actions s'enchaînent ne laissant aucun répit à notre cher Enjan ni au lecteur qui ne peut plus poser son livre. Malgré cet enchaînement, tout est bien posé de telle sorte qu'on ait l'impression de voir un film plutôt que de lire un livre. 
    La narration omnisciente est très bien gérée. On ressent ce que ressent chacun des personnages et on a presque envie de leur crier ce que ressentent les autres lorsqu'il s’agit d’une histoire de relation ou de confiance. Seul petit bémol, je trouve qu’il manque un avis plus extérieur, d’un personnage secondaire ou d’un ennemi par exemple. 

    Merci à Liane Silwen et au forum pour ce partenariat. Ce fut une très agréable découverte et j’ai bien envie de découvrir la suite !

     

     


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